N° 213 présentation par Claude LONGRE
Voici un riche numéro, dans lequel chacun pourra puiser à son goût. Et même, si le lecteur veut repérer le lieu qui lui convient, il peut consulter la carte qui se trouve au verso. Mais reprenons au début.
Un premier éventail pourrait être appelé « archéologie en sous-sol et en archives ». Tout d’abord, l’archéologie au sens traditionnel du mot. Il s’agit du résultat de « fouilles préventives » opérées dans un secteur de Saint-Genis-Laval en voie d’urbanisation, et où les chercheurs ont trouvé des traces originales de la vie humaine sur près de 3 000 ans, comportant aussi des détails insolites, dont nous vous laissons le plaisir de la découverte. Suit un article sur la recherche de générations de nobles et de propriétaires d’un proche manoir au nom chantant, qui vaudrait déjà à lui seul tout un poème.
L’éventail suivant évoque simplement deux liquides fondamentaux, le premier à la base de la vie, le second apportant pour une partie d’entre nous un plaisir de la vie : l’eau et le vin. Non, ce n’est pas une allusion biblique aux noces de Cana, où l’eau fut changée en vin ! Ici, l’eau captée est soumise à un curieux droit féodal, et le vin – n’en disons pas plus – est victime d’une légende locale connue chez nous, qu’elle soit fondée ou non.
Notre troisième éventail concerne des personnes qui exercent un métier particulier, attachantes et originales, citoyennes de deux communes de notre
territoire, ce qui nous donne l’occasion d’évoquer une atmosphère proche de notre temps, qui nous remplit déjà de nostalgie.
Résumés des articles de la revue
Le Vallon de Saint-Genis-Laval a révélé des trésors
Par A. POSSETY avec Clément MOREAU Société ARCHÉODUNUM
Une campagne d’archéologie préventive a révélé les vestiges d’occupation humaine de l’Âge du Bronze, du Haut Moyen Âge et du XVIIe siècle dans une zone non bâtie de Saint-Genis-Laval. Les témoignages de ces trois périodes, illustrés par des photographies, sont originaux et pleins d’intérêt. « Le rapport scientifique définitif sera rendu d’ici à deux ans. »
Le fief de Combelande à Millery
Par C. DEAUX
Une étude historique détaillée des possesseurs du fief de Combelande à Millery du XIVe au XXe siècle. Après des débuts flous et souvent hypothétiques, les lignées nobles ou bourgeoises se succèdent au fil des mariages, des héritages ou des ventes, en même temps que les structures du « château » se modifient.
Histoire de l'eau à Tassin-la-Demi-Lune
Par A. POSSETY
Dans le droit féodal, un « abénévis » autorise, contre le paiement d’un droit, le propriétaire d’un fonds à utiliser « toutes les eaux pluviales et autres coulantes par le chemin [etc.] » pour l’arrosage de sa propriété. L’eau du ciel n’est pas publique ! Un exemple détaillé en est présenté dans l’article.
Le vin de Brindas
Par C. LONGRE
La vigne de Brindas a disparu, mais on continue à broder sur la mauvaise réputation de son vin. Des témoignages vont dans ce sens, ménagent deux avis contraires ou, plus rares, défendent sa réputation. Une origine possible de cette légende est suggérée en fin d’article.
Histoire de métiers à Haute-Rivoire
Par A. POSSETY
L’article nous met sous les yeux l’évolution du commerce et de l’artisanat d’un village sur quatre-vingts ans, de 1841 à 1921, d’après les registres des recensements. Nous avons ainsi un tableau très vivant et, disons-le, plein de couleurs, de la vie du village et des activités multiples des hommes et des femmes en des temps relativement récents.
A Haute-Rivoire, les Notin, boulanger et couturière, de cousinage très éloigné
Par J. NOTIN
Deux portraits vivants et originaux d’habitants et artisans de Haute-Rivoire. Le boulanger est aussi un artiste, et la couturière est assistée des gentils enfants du voisinage. Leur sociabilité est liée à leur métier, mais aussi aux liens qui les attachent à leur village, aux enfants et à leur famille.
Joannès ARQUILLIERE, artiste lyrique
Par A. POSSETY
Au milieu des habitants de Haute-Rivoire, un homme trouve une voie inhabituelle grâce à ses dons artistiques, sa « voix exceptionnelle » et ses goûts musicaux, mais il reste attaché à son village et sa famille. Une belle vie et une fidélité exemplaire à ses origines.
Lucien THIMONIER, photographe passionné
Par P. RASSAERT - BM Lyon
Un des deux articles de ce numéro concernant Lucien Thimonier le décrit comme un photographe de valeur, grand sportif, qui a ouvert deux sentiers de grande randonnée et participé à la création du Comité départemental de la randonnée pédestre du Rhône. Un citoyen remarquable de L'Arbresle !
Lucien THIMONIER, soldat de la Grande Guerre
Par L'Araire - source : SiteHistoryfrom Claire Cellier
Le précédent article fait état de Lucien Thimonier grand photographe et grand sportif. Dans le présent document, nous le voyons ici témoin d’une génération contrainte de participer à deux guerres, renvoyé à la seconde bien que père de quatre enfants, remplissant son devoir avec courage, mais victime des gaz de combat.
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