Revue de l'Araire - 212 mars 2023

N° 212 présentation par Claude LONGRE

À bon droit, le lecteur pourra se dire, méditant sur les thèmes de nos trois premiers articles : Eh bien, comme cadeau de début d’année, c’est envoyé, bravo ! « Les conscrits », ces jeunes qu’on engageait de gré ou de force pour aller au casse-pipe, « L’hôpital militaire », là où se faisaient soigner les mêmes hommes pour une issue incertaine, et enfin un article sur les « Pompes Funèbres », qui se chargent de tous, morts à la guerre et autres.

Rassurons notre bon lecteur – notre bonne lectrice. D’abord, les deux articles suivants les guident vers d’autres horizons. Mais pour en revenir aux trois premiers, voici ce qu’il en est. « Les conscrits » détaillent les traditions séculaires qu’évoque ce mot, s’appliquant à l’origine au recrutement militaire, qui mettait à mal la vie sociale et familiale, mais évoluait vers des formes plaisantes de sociabilité populaire, jusqu’à l’aboutissement actuel que sont les « fêtes des classes ». Un survol, qui éveillera chez tous des souvenirs personnels, familiaux, la mémoire de récits faits par les « anciens » (nous profitons de ces évocations pour inviter les lecteurs de l’Araire à nous adresser ce qui leur vient à l’esprit : anecdotes, photographies, copies de documents, qui pourront figurer dans un de nos prochains numéros, car la matière en est certainement abondante !...).

L’article suivant, portant sur un hôpital militaire à Mornant pendant la Grande Guerre, ne décrit guère cet hôpital (l’Araire a traité ces sujets dans ses éditions publiées lors de l’anniversaire de l’Armistice de 1918), mais se concentre sur un grand artiste, un sculpteur, qui fut un temps soigné dans cet établissement.

Le troisième fait partie d’une « série » à laquelle s’attache notre revue : les centenaires des entreprises du Pays Lyonnais. Au fil des années, nous avons publié des articles sur « Bernard Matériaux » à Tassin et « Meubles Grange » à Saint-Symphorien-sur-Coise. Voici une histoire pleine d’intérêt, qui évoque l’évolution sociale des rites familiaux et collectifs autour de la mort, fondamentaux pour l’histoire de l’humanité et aussi pour l’étude de son passé.

Deux articles répondront sans doute aux questions que se posent les lecteurs de l’Araire, pour peu qu’ils aient parcouru le centre de Messimy ou la route qui va de Francheville vers le même lieu. La porte du vingtain de Messimy, déjà étudiée dans nos lignes, est surmontée de deux étages, dont la construction du premier fut l’objet d’une négociation banale à l’époque, mais qui nous est exposée et décrite avec tout le « charme » du langage notarial du XVIIIe siècle et de la biographie du demandeur. Le suivant satisfera en partie – il éveille autant de questions qu’il expose de réponses – les curieux qui ne se contentent pas de fixer le ruban de la route ou le compteur de vitesse, mais jettent un coup d’œil à droite et à gauche pour relever les détails du paysage et des bâtiments. Ils auront certainement vu, non loin de Brindas cette longue ferme avec sa mystérieuse tour. Et lorsqu’ils la longeront à nouveau, ils la considéreront avec plus d’intérêt – et peut-être de respect.

 

Résumés des articles de la revue


Acheter la revue 

Envoi à réception de votre règlement à L'ARAIRE.

  • Si vous souhaitez régler par chèque, voici l'adresse pour envoyer le règlement : L'ARAIRE - 1 Passage de l'Araire - 69510 MESSIMY
  • Payer directement en ligne avec votre carte de crédit sur notre plateforme sécurisée HelloAsso en cliquant sur le bouton ci-dessous

 

 <<< Retour à la liste des Archives