Ancien numéro regroupant sept articles.
Résumés des articles de la revue
Compte-rendu d'une conférence de Melle Gonon sur les noms de famille des habitants de Messimy
Par M. GROMOLARD
Notes recueillies lors d’une conférence sur les noms de familles de Messimy. Le nom du village vient de la « villa » d’un nommé Maximus. Vers 1050 apparaissent des surnoms, tirés des lieux d’habitation, de noms d’arbres ou de plantes, de métier, etc. Des exemples locaux en sont donnés.
Les églises successives de Messimy
Par ABBE LHOPITAL
L’église est contrastée : « du tout neuf majestueux » au sud, « du tout vieux bien humble » au nord. L’auteur démêle l’histoire complexe de la construction : il y eut une première église, bâtie au XIIe ou au XIIIe siècle, à laquelle on ajouta plus tard deux travées, limitées par la présence du vingtain et du cimetière ; cet ajout fut rasé lors de la construction de la nouvelle église en 1877, qui, inachevée, conserva « par hasard » la « belle petite église romane » qu’était la première église. (à suivre)
Réparations de l'église de Messimy
Par J. RIVOIRE
Un état de 1763 énumère les réparations urgentes, car l’église est en mauvais état. Personne ne voulant les financer, un nouvel état, de 1766, conclut à la nécessité de reconstruire un clocher, faire un toit d’un seul tenant, etc. Notons que toit et clocher de cette époque sont ceux de la partie ancienne de l’église actuelle.
Plantation de bornes au temps des rois
Par J. RIVOIRE
Deux exemples de bornage de fiefs à Messimy, l’un de 1671, suite à une mutation, l’autre de 1768 à cause d’une destruction. Les rapports, comportant des descriptions détaillées des lieux, montrent le soin apporté à la délimitation indiquée par ces « bornes de justice ». Il en existe encore, et il serait intéressant de faire une « quête sur le terrain ».
Messimy et son histoire
Par S. PARRET
Divers éléments cités ponctuent l’histoire de la commune, du nom gallo-romain au monument aux morts des guerres. Des extraits des registres paroissiaux et des délibérations du conseil municipal illustrent la vie du village.
Le petit train : Le Rhône et Loire à Messimy
Par J. DE ROUVILLE
Pour relier Saint-Symphorien-sur-Coise à la ligne de Lyon à Mornant, la société Rhône-et-Loire choisit un tracé économiquement avantageux, par Thurins, Rontalon et Saint-Martin-en-Haut, ouvert en 1914. L’article relate les problèmes d’horaires, de fréquence, de prix, etc., ainsi que des détails « folkloriques ». Le service cesse totalement en 1933.
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