Par A. PELLETIER

Par J. BURDY

Chaponost « partage avec les communes voisines les deux remarquables siphons [de l’aqueduc du Gier], aux énormes ponts. » L’article rappelle les caractéristiques de cet aqueduc et décrit son parcours dans la commune : pont-siphon du Garon, réservoir de la Gagère, traversée du village, description des arcades du Plat de l’Air et descente vers Beaunant.

Par C. CHOMAND

L’article est consacré à Charles-Louis de Mont-d’Or (1741- 1810), fils du chevalier de Mont-d’Or et de Catherine Burtin, d’une famille de gros propriétaires. Il s’installe en 1770 à Charpieu (Vaugneray), et le domaine de Mondor est vendu en 1780. Député de la noblesse à la Constituante, il devient sous l’Empire président de l’Assemblée du canton de Vaugneray.

Par A. PELLETIER

Histoire et description des maisons anciennes de la commune : la Prébende des Vautherins (XVIe siècle), la maison Faure, de même époque, la Magnanerie, où l’on a élevé des vers à soie, la Grange de l’Arc, qui fut propriété des Mont-d’Or, le château de Montgriffon (illustration sur la page de présentation de ce numéro), le Pivolet, ancienne maison-forte, le château de Montaland (XIXe siècle), situé « en Barret », au bord du Garon.

Par M. -F. PEREZ

« Les cheminées anciennes de Chaponost sont assez variées pour permettre de suivre l’évolution de cet élément à la fois utilitaire et décoratif du XVIe siècle au milieu du XVIIIe siècle. » De type ancien, la cheminée de la maison Faure et celle du Colombier. Du XVIIIe siècle, des témoignages de « la maîtrise des tailleurs de pierre, qui ont su adapter à un usage bourgeois les modèles élégants que leur proposait le goût parisien. »

Par C. JAMOT

Le patois de Chaponost, parlé encore par une trentaine de personnes, donne son empreinte au français local. Des exemples de lexique concernant l’agriculture sont cités et commentés.

Par G. GARRIER

Le tracé des chemins se retrouve dans le tracé actuel. Les habitations sont sur les points de convergence des chemins : hameaux, bourgs ancien et récent, demeures isolées. L’habitat rural correspond aux niveaux sociaux : petits paysans, nobles, bourgeois et « laboureurs ». L’étendue des propriétés est également constrastée. On retrouve chez les paysans eux-mêmes des catégories très différentes.