Par J. TRICOU

Par A. HERNOUD

L’auteur a fait des recherches à la suite de la découverte d’une clé de voûte de 1691 ayant, selon untémoignage, appartenu à l’ancienne église. Il énumère des documents d’archives, le plus ancien datant de 1253 : procès-verbaux de visites paroissiales, construction de la chapelle des Valentin, procès, agrandissements et anecdotes forment un ensemble détaillé et parfois pittoresque. Le seul document qui en montre l’aspect est l’esquisse rapide illustrant la page de présentation du numéro.

Par J. TRICOU

On compte 11 « royaumes » ou « reinages » à Vaugneray au XVIIIe siècle. Ce sont des confréries formées de « paroissiens faisant le vœu d’acheter des titres de roi, reine, dauphin, dauphine, connétable, lors de la fête patronale » pour obtenir une grâce particluière. On donne le détail des royaumes formés aux fêtes des différents saints. La vogue actuelle est certainement « une survivance du reinage de saint Léger, le 2 octobre ».

Par J. JUBIN

L’article mentionne les seigneurs des domaines de Bénévent, de Charpieu et d’Hoirieu, les notaires, les personnalités, les relais sur la « route royale ». Quelques conflits avec les prêtres constitutionnels, embarras devant les ordres donnés par le Comité révolutionnaire, passage de l’armée de Kellermann venant assiéger Lyon, rôle actif du curé réfractaire de Saint-Martin-en-Haut : « Vaugneray [...] ne fut pas le théâtre d’événements bien marquants ou sanglants pendant la période révolutionnaire. »

Par R. JURON

L’église, datant sans doute du XIe siècle, est devenue trop petite pour les fidèles du village et ceux des proches hameaux des communes environnantes. La nouvelle église sera construite « de l’autre côté du ruisseau ». Après la pose de la première pierre en 1877, les difficultés de financement font qu’elle n’est achevée qu’en 1891, et le clocher en 1929. Les deux cloches sont de 1856 et 1857.

ParJ. DE ROUVILLE

Après l’évocation amusée du dernier voyage, l’auteur retrace l’histoire de la ligne. A la suite de l’ouverture du funiculaire Lyon-Saint-Just, la société « Fourvière-Ouest-Lyonnais » (FOL) entreprend les travaux en 1882. L’article fournit les détails des tracés, de l’exploitation, du passage à la traction électrique, des heurs et malheurs, de l’ouverture de la ligne de Mornant. Un émouvant poème d’adieu au petit train clôt l’ensemble.