Ce numéro est un numéro spécial consacré à la commune de Brindas.
Résumés des articles de la revue
La Commune de Brindas
Par B. SOLENTE
Ce numéro de l'Araire est consacré à la Commune de Brindas qui reçoit l'exposition annuelle de 1981. Cette recherche du passé à laquelle se consacre le groupe "Le Vieux Brindas" nous intéresse tous, anciens et jeunes.
De Briandas à Brindas
Par G. BENSAN
Historique de Brindas, de la Gaule à aujourd’hui. Le nom celtique « rappelle la position du cœur du village sur un mamelon ». A l’écart des routes et des aqueducs, il est resté isolé et peu peuplé. Le nom de « Brindas-sur-Roche », donné par la Convention, est rejeté par les habitants. Le changement arrive avec l’ouverture de la liaison par le Pont-Chabrol à la grande route de Lyon à Bordeaux. Avec l’installation des Neichthauser, Brindas devient « patrie de Guignol ». En annexe, « dictons, sarcasmes et quolibets sur Brindas ».
Contestation à Brindas et à Soucieu
Par J. RIVOIRE
L’installation à Soucieu d’un pilori sur la place publique pour punir les blasphémateurs rencontre l’opposition des habitants, soulignant que cette place est de leur communauté et leur appartient. Dix jours après, même scène à Brindas. L’affaire est portée devant le Parlement de Paris en 1539.
L'église de Brindas
Par A. CHATAIGNIER
« De ce qui fut la première église de Brindas, le village a conservé un beau clocher roman », sans doute des XIe-XIIe siècles. En l’absence de documents, l’histoire de l’église est difficile à reconstituer. Des visites pastorales de 1733 et 1744 donnent une idée de l’aménagement intérieru. Trois cloches sont bénies au XVIIIe siècle, puis fondues à la Révolution. La grosse cloche actuelle fut installée en 1805.
Les places de Brindas
Par J. -M. CHEVAT
Brindas compte quatre places, dont deux anciennes. « L’histoire de la place Publique, ajourd’hui place de Verdun, est riche en souvenirs. » Le bourg ancien était différent d’aujourd’hui, et la place Publique, destinée aux marchés et aux foires, était à l’extérieur des murs. Son histoire est retracée au fils des événements.
La paroisse de Brindas en 1697
Par A. PETRY
L’enquête de l’intendant d’Herbigny fournit des indications précieuses. La paroisse a 355 habitants, dont la moitié environ a moins de 15 ans. La population active est formée de « laboureurs » et de vignerons. La majeure partie des fiefs est aux chanoines de Saint-Just.
Queslques aspects de l'école...
Par F. CHARRIE
Sous l’Ancien Régime, l’analphabétisme est général, comme dans tout le diocèse de Lyon. Les sœurs Saint-Joseph ouvrent une école en 1830, et un instituteur est nommé en 1829. Devant l’exiguïté des locaux, on ouvre une école de filles moderne en 1884, et une école de garçons l’année suivante. Actuellemnt, il n’y a qu’une école communale, donc aucun conflit « école libre - école laïque ».
Notes sur le Vieux Brindas
Par P. VITAL-DURAND
Dans les registres anciens, on rencontre souvent les mêmes noms. On relève aussi des désignations d’anciens métiers, appartenant en général à des Lyonnais ayant un enfant en nourrice. Les prénoms sont charmants : Floris, Lucresse, Barbe, Isabeau... Une maison-forte existait encore en 1966 aux Garennes ; le porche était surmonté du blason des Sacconay ; mais il n’y en a nulle mentions sur la carte Cassini de 1760 et sur le cadastre de 1824. « Le mystère reste entier ».
RUPTURE DE STOCK
Malheureusement, cette revue est en rupture de stock. Vous pouvez la consulter au sein de la Bibliothèque de L'Araire, ouverte les premiers mercredis de chaque mois de 15h à 18h à Messimy (1 passage de l'Araire)
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