Ce numéro est un numéro spécial sur les Chauffeurs du Lyonnais
Résumés des articles de la revue
Hommage à Aimé Vingtrinier - 1812 - 1903
Par J. RIVOIRE
Thurinois par sa mère, Aimé Vingtrinier passa son enfance dans le Bugey, où il fut marqué par le monde paysan. "Zola aurait bien fait de le consulter avant de publier "La Terre" ... En 1847, bibliothécaire de M. Coste, il établit un catalogue des 18000 documents de son fonds. Il assura pendant 25 ans la publication de la "Revue du Lyonnais« et devint bibliothécaire de la ville de Lyon. Entre autres écrits, il est l’auteur du récit, reproduit dans ce numéro, "Le Petit Monsieur ou les Chauffeurs dans le Lyonnais, épisode de la fin du XVIIIe siècle", inspiré des récits de sa mère.
Qui était le Petit Monsieur ?
Par J. RIVOIRE
A l’origine de la légende, des brigandages sanglants, tels l’attaque de la ferme de Chabran à Messimy ou de celle de Charézieu à Sainte-Catherine. Les villageois sont invités à organiser des milices pour se défendre. Mais le « Petit Monsieur » n’existe vraiment que dans le roman de Joseph Vingtrinier.Le brigandage dans la région lyonnaise à la fin de la Révolution
Par A. MARTIN-MONTCHOVET
Alors qu’au début de la Révolution, les routes de Rhône-et-Loire sont sûres, le brigandage se développe de l’an III à l’an VIII. L’auteur cite et décrit les attaques de diligences et de fermes qui ont défrayé la chronique. Il y a plusieurs facteurs : les déserteurs, les recrutements de gendarmes peu fiables, la désorganisation de l’administration, les désordres fomentés par les Emigrés, la pauvreté.Bibliographie
Par L'ARAIRE
Ouvrages généraux sur le brigandage et la Révolution, autour du brigandage à Lyon et dans le Lyonnais, cotes de documents aux Archives départementales du Rhône.Un bien curieux sauf-conduit
Par P. DUBOIS
Un brigand arrête un paysan au coin d’un bois et lui remet un poignard, avec ordre de le donner au « dernier des six » qu’il verra. On suppose que le « chauffeur » connaissait ce paysan et le considérait comme un complice.L’attaque de la ferme Guillot à Beaunant
Par A. HERNOUD
Nous voyons se rassembler une bande de brigands qui attaquent une maison solitaire, tourmentent la famille et emportent leur butin. Au terme de l’enquête, ils sont jugés et condamnés. La famille Guillot quitte sa maison, trop isolée, et s’établit à Francheville. En annexe, une description terrifiante de la prison de Roanne à Lyon.RUPTURE DE STOCK
Malheureusement, cette revue est en rupture de stock. Vous pouvez la consulter au sein de la Bibliothèque de L'Araire, ouverte les premiers mercredis de chaque mois de 15h à 18h à Messimy (1 passage de l'Araire)