Ce numéro est un numéro spécial consacré au village d’Yzeron.
Ancien numéro regroupant cinq articles.
Résumés des articles de la revue
L’aqueduc romain à Yzeron
Par J. BURDY
« Le plus complexe et le plus mal connu des quatre aqueducs ». La branche d’Yzeron a été bien étudiée, et des recherches furent faites à l’occasion des travaux du plan d’eau. il suit un sentier, où il est parfois visible, puis disparaît à Vaugneray. On s’est demandé s’il n’alimentait pas une « villa » locale.
Exemption du guet au château d’Yzeron des habitants de Vaugneray en 1391
Par A. CHARNAY
Docuement très ancien, une réclamation des Vaugnerois contraints de « faire le guet et les gardes au château d’Yzeron dont ils sont distants de 2 grosses lieues ». Ce faisant, ils ne peuvent défendre le château de Vaugneray, ce qui met la proche ville de Lyon en grand danger.
Quelques habitants d’Yzeron au début du XVe siècle
Par M. -T. LORCIN
Il y a peu de textes de la fin du Moyen âge qui puissent former un « tableau d’Yzeron ». L’article, très détaillé, décrit cependant les rites de la bonne mort, la défense et gestion du patrimoine et l’aménagement du territoire. Il en ressort qu’ « Yzeron déjà regarde vers l’est ». En annexe, une liste des testaments conservés, une liste des lieux dits et des patronymes médiévaux.
Les châteaux d’Yzeron
Par A. HERNOUD
La famille Lavieu possède le château depuis le XIVe siècle. Plusieurs documents, de 1516, 1523, 1684, 1717 et 1750, décrivent le village, distinguant Futan (les Tournelles) du château entouré de son vingtain.
Monteroux et ses différents propriétaires
Par A. HERNOUD
Le descriptif de 1704 de la maison forte correspond à ce qu’on voit aujourd’hui. Son histoire est liée aux Desgouttes de la Salle depuis le XVe siècle. Après la Révolution, Monteroux échoit aux Montbellet, qui le vendent en 1885 à Joseph Rambaud. Une croix située sur la grande route de Lyon, datée de 1866, perpétue le souvenir des Giraud de Montbelllet.
L'église d'Yzeron
Par A. HERNOUD
Sous le vocable de Saint Barthélemy, elle est achevée au XVe siècle. Une chapelle et des vitraux datent de cette époque. Différentes visites et travaux sont décrits. Elle possède des statues du XVIIIe siècle, des fonts baptismaux de 1602, une crypte très ancienne et des objets liturgiques précieux.
La chapelle de Châteauvieux
Par A. HERNOUD
« Où est située la paroisse primitive, à Châteauvieux ou à Yzeron ? » Les deux églises existaient au XIIIe siècle. Diverses visites pastorales sont citées. Architecture et mobilier sont remarquables. En 1735, à lma demande des habitants, un prêtre prébendier y est nommé.
Les Berger : à l’origine, familles d’aubergistes
Par A. HERNOUD
Deux familles Berger, sans lien de parenté, l’une installée depuis le XVIIe siècle, l’autre au XVIIIe. La première occupait l’auberge du Cheval Blanc, l’autre, « Berger Lejeune », une auberge aujourd’hui détruite, au débouché de la grande rue.
La vogue dans un village du Lyonnais au début du XXe siècle
Par C. LONGRE
Evocation de la vogue de la Saint-Barthélemy, patron du village : danses, rites, chansons, conflits avec le curé.
Le tissage du velours de soie dans l’Ouest lyonnais : l’exemple d’Yzeron au XIXe siècle
Par G. GARRIER
Depuis le XVIIe siècle, la tradition textile s’associe au travail de la terre. Vers 1820, la Fabrique lyonnaise de soieries s’intéresse à cette main-d’œuvre. Après les crises, les métiers se multiplient sur le Plateau et à Yzeron, « extrême pointe occidentale de cette diffusion ». Le déclin s’annonce à la fin du XIXe siècle.
Des pauvres malades de l’Hospice Sainte-Angèle aux convalescents de la Maison Charles-Chapellet : 100 ans d’histoire médicale à Yzeron
Par C. TEMPERE
En 1895, Henri Choulet décide de construire un hospice sur sa terre de Piefroid. Bien accueilli par les Yzeronnais, il désire y soigner les tuberculeux, mais la commune y est hostile. Un marchand de métaux détruit une partie du bâtiment en 1944. En 1948, l’Association des Prisonniers de Guerre le rachète, puis l’établissement se médicalise. Il accueille actuellement 30 convalescents.
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