Ce numéro, intitulé « Un coin du Lyonnais pendant la Révolution », est la réédition de la chronique de l’abbé Fleury Berdiel (1883-1991).
Résumés des articles de la revue
Biographie de l'abbé Fleury Berdiel
Par F. BERDIEL
Le neveu de Fleury Berdiel reprend les notes que son oncle a prises dans un cahier. Après sa formation de séminariste à Lyon, Fleury poursuit ses études de théologie au Caire et enseigne dans plusieurs villes d’Egypte. Revenu pour raisons de santé, il étudie plantes et minéraux et reconstitue l’histoire locale en « épisodes et documents ». Son ouvrage, publié en 1912, nous fait revivre l’atmosphère passionnée de la « Vendée lyonnaise » au temps de la Révolution, selon le mot de Cochard. Sa famille a autorisé l’Araire à reproduire cet ouvrage devenu introuvable.
Chapitre I L’assemblée Constituante - (Un coin du Lyonnais pendant la Révolution)
Par F. BERDIEL
Les événements de 1789 à 1791 sont relatés de façon complémentaire entre l’échelon local, très détaillé, et l’échelon national, suivant la vision très personnelle de l’auteur.
Chapitre II Les prêtres intrus
Par F. BERDIEL
Les prêtres constitutionnels rencontrent un accueil plus ou moins favorable à Saint-Martin-en-Haut, Rochefort et Duerne. Description détaillée, au ton très personnel, des heurts et des négociations entre la population, les gendarmes, les autorités et les prêtres.
Chapitre III L’abbé Animé
Par F. BERDIEL
Le clergé réfractaire est décimé et exilé, mais « la Providence veille » : un prêtre dévoué, Claude Animé, vient desservir les paroisses des Monts. Originaire de Cluny, il est envoyé à Saint-Martin en 1793, déguisé, et officie clandestinement, échappant aux recherches de façon quasi miraculeuse.
Chapitre IV Démonstrations militaires à Saint-Martin, Duerne et Montromant
Par F. BERDIEL
Devant les réticences des municipalités à propos de la politique religieuse du gouvernement, des troupes sont envoyées dans les villages, et les administrateurs du district se félicitent de la concorde instaurée. Mais le stationnement des troupes, en nombre disproportionné, et les pillages de nourriture provoquent une fronde. Il s’avère en fin de compte, selon l’analyse de l’auteur, que la résistance continue et que « Saint-Martin garde sa Foi ».
Chapitre V La Terreur
Par F. BERDIEL
L’auteur retrace en termes passionnés la période de 1792 à 1794 : « Au chant de l’immonde Carmagnole, les Conventionnels mettent le pays à feu et à sang ». A Saint-Martin, on voit disparaître archives, cloches, mobilier d’église et croix des carrefours. Il cite des témoignages intéressants sur le siège de Lyon et ss suites. Les poursuites et arrestations à Saint-Martin sont relatées en détail.
Chapitre VI Le château de la Bâtie
Par F. BERDIEL
Le château est habité par Augustin de la Baume et son épouse. Arrêtée, la marquise est libérée au vu de deux procès-verbaux signés par les Saint-Martinois. Le marquis, réfugié en Dauphiné, nourri par son valet de chambre, peut regagner son château en 1796.
Chapitre VII Le Directoire
Par F. BERDIEL
Après la chute de Robespierre, « le clergé fidèle se reprit à espérer », selon les mots de l’auteur. Les églises locales sont réconciliées. Mais un durcissement, « la seconde Terreur », amène une nouvelle persécution. En réaction, des arbres de la Liberté sont coupés, mais il est impossible de poursuivre les acteurs, de même que les déserteurs des campagnes d’Italie et d’Egypte échappent aux recherches.
Chapitre VIII La Mission de Saint-Martin-en-Haut
Par F. BERDIEL
L’Œuvre des Missions fut fondée en 1794 pour apporter « régulièrement les bienfaits de la religion » aux fidèles, en dépit du « clergé schismatique », comme Fleury Berdiel nomme le clergé constitutionnel. Il dresse un tableau de cette Mission à Saint-Martin-en-Haut et dans les Monts du Lyonnais en 1794, puis en 1802.
Chapitre IX La manécanterie - Le Couvent
Par F. BERDIEL
En 1800, Claude Animé fonda la Manécanterie de Saint-Martin, où furent formés 45 futurs prêtres. Il ouvrit en 1803 une école de filles avec pensionnat, ainsi qu’une pharmacie et une congrégation de Trinitaires pour soigner les malades. Il mourut en 1829 et fut enseveli dans l’église.
RUPTURE DE STOCK
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