Des travaux révèlent les traces d’un double pont : un pont a été abandonné et remplacé par un autre à 6 mètres en aval. Mais son raccord sur le canal primitif semble « bâclé », chose qu’explique l’architecte romain Frontin, en 98 après J-C. La reconstruction est due aux glissements de terrain fréquents en ce lieu. Le site présente donc un ensemble exceptionnel.

Il y a peu de documents sur les petites gens, les recherches ayant porté essentiellement sur les seigneurs du lieu. La route la plus ancienne, « compendium » (raccourci) de la voie romaine, passe par le Recret, où se situe la plus ancienne auberge. Sont cités ensuite les aubergistes de la Maison-Blanche, du Logis-Neuf, des Esguillons, de la Détourbe et de Saint-Bonnet-le-Froid. « Beaucoup de ces petits logis disparurent et le train fit le reste en gommant les distances ».

Il n’était pas rare qu’un enfant mort-né ou mort sans baptême fût présenté à Notre Dame ou à un saint « qui lui redonnait vie afin qu’il soit baptisé ». Des « sanctuaires à répit » font revivre un enfant le temps du baptême, afin qu’il puisse aller au ciel. Ainsi Montagny avec Sainte Geneviève, Vourles avec Saint Bonnet, Beaunant, Notre-Dame de la Guillotière... L’auteur note avec une ironie amère qu’ajourd’hui, des croyants « ne font plus baptiser leur enfant dans le premier mois, voire dans la permière année ».

Une affaire confuse impliquant des soldats et des paysans de Mornant, sans doute pris de boisson, qui aboutit à des coups et des blessures.