Evocation de l’enfance au village lors de la guerre : souvenirs pittoresques de l’atmosphère à l’école, passage d’un régiment se repliant, épisode cocasse de la cassette du grand-père. L’auteur mène une enquête à propos de deux chars abandonnés, marqués de la Croix de Lorraine.

Après une évocation historique, l’article, synthèse de plusieurs témoignages, décrit de façon concrète et détaillée l’arrivée des réfugiés, celle des premiers Allemands, des incidents divers qui émaillent l’invasion et de la mise hors de combat des militaires français. Nous retrouvons le régiment en déroute de l’article précédent.

L’article reproduit « l’Echo de Vaugneray », bulletin local, sur trois mois du début de la guerre. Introduit par le « Mot de M. le Curé », il est conçu pour donner des nouvelles aux soldats et fournit un tableau de la vie à Vaugneray au milieu des privations que connaissent sans doute aussi les mobilisés.

L’un est « issu de la branche républicaine, sociale et laïque », l’autre d’un « milieu bourgeois et catholique ». Micky Barange entraîne une grand nombre de jeunes la Résistance. Responsable des JMUR en zone sud, il est arrêté et exécuté. Jean Naville monte en 1943 un réseau de renseignements pour préparer le débarquement dans le Midi. Il est tué lors d’une « tragique méprise ».