Sommaire du N° 138
Le lecteur constatera quelques changements dans ce nouveau numéro de la revue. Nous l’avons en effet modernisée : un bref résumé et une liste de quatre mots clés placés en tête de chacun des articles permettront aux chercheurs, érudits et curieux de consulter plus aisément les articles. Parallèlement, nous procéderons dans les mois qui viennent à un repérage identique des articles passés et, dans la mesure où nous ne serons pas confrontés à des problèmes techniques trop ardus, à la mise « en ligne » de ces références.
Deux articles sont en relation avec les précédents numéros, « L’été de la Libération en Pays Lyonnais » : l’un retrace le passé lointain du Pont-Rompu, haut-lieu des combats de Mornant en 1944, l’autre complétant ce même numéro, évoque les combats de la libération de Craponne.
D’autres articles relatent divers aspects du passé du Pays Lyonnais : la ferveur religieuse et mystique de la fin du XIXe siècle (le Père Crozier), le passé industriel (la Giraudière et l’industrie chapelière) et les coutumes des conscrits qui se perpétuent encore de nos jours.
Résumés des articles de la revue
Les voies anciennes et le Pont-Rompu à Saint-Andéol-le-Château
Par L. TOSOLINI
Hypothèses, cartes anciennes et indices archéologiques et topographiques permettent d’envisager que Saint-Andéol a été un carrefour de voies importantes, peut-être déjà à l’époque romaine, en tout cas depuis le 13e siècle, où pèlerins de Compostelle et marchands ont utilisé soit le chemin de la vallée du Gier, soit le raccourci du plateau de Sainte-Catherine.
Le Père Crozier
Par B. JULLIEN
Le Duernois Antoine Crozier est un témoin priviligié de la foi catholique à la fin du XIXe siècle en Lyonnais. Professeur de théologie, membre actif de la communauté du Père Chevrier, auteur d’opuscules religieux au tirage exceptionnel, il entretient des relations étroites avec le Père Charles de Foucauld.
L'ETE 1944 à Craponne
Par le GREHC
En août 1944, la commune de Craponne, située entre Lyon et la campagne, connaît elle aussi les combats de la Libération. Les témoignages rassemblés par les auteurs font revivre actions, lieux et Résistants. La mémoire collective souligne aussi bien les événements tragiques que les faits de la vie quotidienne de cette époque cruciale.
La Giraudière
Par M. -J. ESPEJO
Partagé entre trois communes, le hameau de la Giraudière a depuis le XVIIIe siècle une grande importance économique du fait de l’exploitation charbonnière, des activités textiles et de l’aménagement d’une voie ferrée. Les témoins de ces activités évoquent la vie sociale des ouvriers de l’entre-deux-guerres et les conflits nés de la situation particulière du hameau.
Les chapeliers
Par A. HERNOUD
Certaines communes de l’Ouest lyonnais ont connu l’industrie chapelière depuis le milieu du 18e siècle, témoignage de la mutation de l’agriculture vers l’industrie, favorisée par la proximité du bassin houiller et aussi par l’impulsion de la technique britannique. L’évocation des familles de chapeliers nous amène jusqu’au cœur du 20e siècle.
Les conscrits
Par M. REGNIER
Au temps du « tirage au sort », engageant les jeunes hommes pour un service militaire de plusieurs années, les conscrits de 20 ans ont des coutumes turbulentes, comme les relate ici la chronique de deux villages du Lyonnais.
Les Bléternas
Par A. HERNOUD
L’article fait état des recherches dans les archives départementales et les archives de Lyon concernant une famille implantée dans le Pays lyonnais et en particulier à Yzeron-Châteauvieux. Les Bléternas sont des bourgeois, marchands et notaires, qui s’allient à plusieurs reprises avec les familles nobles locales. On notera aussi l’importance de leurs biens fonciers.
Les nichoirs à oiseux en terre cuite
Par G. DISTRICHSTEIN
Plus que la nécessité de se nourrir, la gourmandise a fait recourir à un moyen insolite de capturer les oisillons. Une étude fait ressortir que le procédé décrit, favorisé par l’industrie potière de Francheville, recouvre une aire géographique européenne tout à fait particulière.
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