Revue de l'Araire - N° 160 mars 2010

Sommaire du N° 160

Quarante ans ! Que de souvenirs, depuis les premiers essais de quelques amoureux du Pays Lyonnais qui voulaient protéger, conserver, faire connaître, vivifier le patrimoine laissé par les anciens. C’est sans doute parce que j’en fus tout de suite le témoin que j’ai l’honneur d’ouvrir ce numéro. On était alors, rappelons-nous, au début de cette période qui vit se réveiller en France le sens du patrimoine. Ce fut un grand moment d’enthousiasme, dont L’Araire fut à la fois le « produit », si l’on peut dire, et, à son rang, un acteur efficace.

Les commencements furent modestes et discrets. La revue consista d’abord en quelques feuilles ronéotypés, dont le contenu s’étoffait peu à peu, jusqu’à pouvoir, au bout de deux ou trois ans, se présenter sous la forme qui est toujours la sienne. En parcourant ces fascicules, on est saisi d’admiration devant l’œuvre accomplie. Etudes historiques souvent de première main, trouvailles archéologiques, restauration de bâtiments anciens, mise en valeur du folklore et des métiers traditionnels : L’Araire n’a oublié aucune des composantes du patrimoine rural.

Elle n’a pas été seule ? Certes. Et c’est en bonne entente avec ses voisines et amies qu’elle a travaillé : « La Licorne », la « Société d’histoire de Lyon-Rive gauche », les « Vieilles maisons françaises », et toutes les autres que je ne peux citer, au service des communes et des pays où s’entretient l’âme de la France.

Leurs animateurs et collaborateurs, pour la plupart, se retrouvaient parmi les correspondants du « Pré inventaire des antiquités et richesses artistiques du département du Rhône ». Ce dernier, pendant une bonne trentaine d’années, fut un animateur incomparable du mouvement patrimonial dans le département : apprenant aux habitants à regarder leurs villages et leurs paysages, guidant les correspondants dans leurs recherches et les mettant en relation les uns avec les autres, stockant les informations par dizaines de milliers, assurant la publication des résultats en une série, sans équivalents, de brochures de parfaite tenue. Evoquer ici ces souvenirs (car, hélas ! c’est de souvenirs qu’il faut aujourd’hui parler…) me semble aller de soi, tant L’Araire et le Pré inventaire ont travaillé dans le même esprit et le même sens.

Dans cette belle histoire, ne nommerai-je personne ? Les vivants seraient gênés. Parmi les morts, j’en retiendrai un : l’abbé Louis Vignon, dès le début grand ami de L’Araire, dernier représentant d’un type humain lui aussi disparu : le curé de campagne devenu historien local afin de mieux connaître ses paroissiens. Son œuvre, exemplaire, reste comme un modèle pour tous les amoureux du Pays Lyonnais.

C’est avec une légitime fierté que L’Araire peut regarder le chemin parcouru. Quant à l’avenir, il suffit de parcourir la revue pour voir que la santé est bonne. Alors, un grand merci, bon travail et bon vent !

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