Revue de l'Araire - N° 150 septembre 2007

Sommaire du N° 150

Voici - une fois n'est pas coutume - un numéro à deux articles de fond. Tout d'abord, Jacques Rivoire nous fait traverser les siècles en retraçant l'origine et l'évolution des noms de famille de Soucieu-en-Jarez, liés aux métiers, aux lieux, aux sobriquets. Il nous montre que dans la société médiévale, croissant en nombre et en complexité, il devenait nécessaire de distinguer les individus et les familles. A partir de cet article sur un village, nous avons un échantillon d'histoire humaine, depuis la féodalité et son morcellement extrême jusqu'à la mondialisation qui caractérise notre siècle.

Mais deux autres aspects donnent aussi à cet article intérêt et importance. Tout d'abord, la curiosité de tous les lecteurs pour ce qu'il est convenu d'appeler ses racines : à lire ces lignes, on devient citoyen de Soucieu, on ne peut pas s'empêcher de se penser un cousinage avec les familles dont l'auteur nous déploie la saga. Et de fait, est-ce bien de l'imagination ? Qui n'a entendu parler d'un Vindray ? d'un Chipier ? Et surtout, reconnaissons-le : le Pays lyonnais est une grande famille ! Qu'on pénètre dans un village ou dans un hameau, liant conversation avec les gens : on vous découvre des parentés, des cousinages, même lointains, avec les familles du pays.

Après les hommes, voici les châtaigniers, qui, impressionnants par leur nombre et leur stature, peuplent les pentes des vallées. Commes les familles, ils sont là depuis des siècles, non pas propagés par le hasard, mais plantés rationnellement aux temps passés, pour la nourriture et pour le bois. Mais à la différence des humains, qui résistent aux épreuves les plus dures, leur culture s'est éteinte à la suite de la guerre de 1914-1918. Le climat et le terrain se prêtent cependant à leur exploitation, mais leur présence n'intéresse plus personne, à part les braves gens qui, la saison venue, viennent "piller" les châtaignes tombées au bord des routes et des chemins.

Plus personnes ? Non, car des agriculteurs inventifs ont entreprise d'acclimater des variétés productives et savoureuses. Et on se prend à rêver, avec Christian Fougerouse, de fêtes du fruit à Thurins avec la vente de succulentes châtaignes locales.

Enfin, nous pouvons constater avec plaisir que l'une des plus anciennes réalisations de notre terroir, l'aqueduc romain de la Brévenne, sans doute aussi le plus discret de nos aqueducs, est mis en valeur à Montromant grâce à un sentier découverte et à une reconstitution au centre du village. Après avoir vu détruire dans notre terroir tant de témoins de l'Antiquité, même récemment, saluons une telle initiative !

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