Sommaire du N° 201
Si nous commençons par le procès destiné à établir les responsabilités d’une catastrophe ferroviaire, c’est pour donner suite à l’article du numéro précédent, qui relatait les détails de l’accident. Ce sont hélas des « catastrophes » semblables qui font évoluer les mesures de sécurité.
La suite est plus paisible. Les aqueducs romains, ici celui du Gier, dispensent au fil du temps leur lot de belles découvertes. Donc, à Saint-Joseph, des travaux de terrassement, des labours profonds et des observations par satellite ont permis d’enrichir les connaissances du tracé et du bâti de l’aqueduc.
Les statistiques généalogiques que nous donne l’article suivant montrent que les habitants des Monts du Lyonnais sont, en principe, tous parents et descendent d’un personnage d’ascendance noble né au XVe siècle, dont la propre ascendance peut être retracée jusqu’au XIe siècle.
A une échelle micro-locale, un petit château – sans aucune apparence de château – se découvre dans un paisible hameau grâce aux enquêtes d’un membre de l’Araire, qui n’en est pas à ses premières trouvailles !
Enfin, partis du bord de l’eau à Pierre-Bénite, parvenus dans les monts, redescendus sur le plateau, nous voici carrément les pieds dans l’eau, ou tout au moins assis sur un banc de nage, tendant nos filets dans une lône d’Oullins.
Et c’est sur ces notes rêveuses que nous vous invitons à la lecture !
Résumés des articles de la revue
LES GENS DES MONTS DU LYONNAIS ET LEURS ANCÊTRES SEIGNEURS DE CHEVRIÈRES
À la suite d’une série d’études et d’articles, ce texte de Gilles Jacoud combine documents anciens et études de science généalogique pour prouver l’ascendance noble des habitants des Monts du Lyonnais, remontant même aux Capétiens. Des biographies intéressantes de personnages locaux souvent pittoresques illustrent l’article.
L’AQUEDUC ROMAIN DU GIER À SAINT-JOSEPH (LOIRE) LE PONT-CANAL DES ARCS REVOIT LE JOUR À LA COMBE
Une mise à jour menée par Jean Burdy confirme et enrichit le Préinventaire de l’aqueduc du Gier de 1996. Sur le territoire de Saint-Joseph, trois sites ont permis de préciser le tracé, des piles d’un pont-canal, un élément du canal souterrain très bien conservé et les traces visibles au sol du même canal.
LE « DÉSASTRE DE PIERRE-BÉNITE » (suite du N°200)
Voici la suite de la première partie du « désastre de Pierre-Bénite » publié par Victor Degorgue dans le numéro précédent. Il s’agit des témoignages des employés, des ouvriers et des ingénieurs, suivis des conclusions du tribunal. Le vocabulaire est encore proche de celui de la marine fluviale, les règlements techniques sont encore incertains, et la sécurité repose encore sur une quantité d’employés et d’ouvriers.
LE CHÂTEAU DE PRASSEYTOUT COMMUNE DE SOUCIEU-EN-JAREZ
Les recherches minutieuses de Jacques Rivoire dénichent ici la présence d’un château dans un hameau de Soucieu. Les notes d’un cahier manuscrit, les traces dans les archives des différents propriétaires du XVIe au XIXe siècle et la visite de l’auteur dans les bâtiments ouvrent la suite des recherches aux archéologues qui voudront bien fouiller le terrain.
BAIL À FERME DE LA PÊCHE D’OULLINS
Séparée du Rhône depuis des décennies, Oullins fut une ville vivant du fleuve et en tirant ses ressources, entre autres par ses pêcheries. Cette étude d’Andrée Possety, remontant au XIIe siècle, témoigne de l’intérêt que portaient aussi bien les seigneurs féodaux que les pêcheurs eux-mêmes à cette ressource.
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