Sommaire du N° 200
Notre revue L’ARAIRE fête ses 50 ans d’existence. Le temps passant, il faut bien compter les décennies, les lustres et les années pour une revue comme L’ARAIRE, atypique, qui n’est ni savante, ni populaire, ni scientifique, mais qui est aussi tout cela à la fois, puisant chez les chercheurs, les archéologues, les ethnologues, les linguistes, les gens du terrain…
C’est avec L’ARAIRE que les extraordinaires aqueducs de Lugdunum ont accédé à une nouvelle vie, que les villages du Pays lyonnais ont dévoilé leur histoire plus que millénaire, que l’histoire elle-même des siècles passés s’est révélée dans tous ses aspects, que la modernité de l’économie et des transports au XIXe siècle a trouvé un support éditorial, que la culture linguistique du pays a accédé à la reconnaissance et que les liens multiples développés jusqu’à présent entre le petit Pays lyonnais et le reste du monde ont pu être esquissés.
Résumés des articles de la revue
Le château de la Flette, commune de Soucieu-en-Jarez
Jacques RIVOIRE
Jacques Rivoire, qui a accompagné L’Araire depuis ses premières années, ouvre avec brio ce numéro célébrant le 50e anniversaire de la revue. Spécialiste de l’histoire de Soucieu, il tient la chronique d’un château jarézien, accompagnant les pages d’histoire locale à travers des périodes diverses, enthousiastes ou cruelles. Un article attachant.
Le carillon de Courzieu
Marie-Jeanne ESPEJO
La belle cloche historique de 1726 fournit la base de l’harmonisation des cloches qui s’y sont ajoutées au cours des XIXe et XXe siècles et qui permettront d’atteindre « l’octave complète et harmonieuse ». Le carillonneur sonne les fêtes religieuses et laïques, organise des concerts et souhaite recevoir d’autres carillonneurs des environs.
La chanson du mois de mai
C’était dans L’ARAIRE N° 4, avril 1970
Pour célébrer les 50 ans de la Revue L’ARAIRE lors de ce numéro 200, nous offrons à nos lecteurs cet article introduit dans la présentation « héroïque » d’alors, machine à écrire et ronéo.
L’esprit de l’Araire y apparaît en entier : une enquête culturelle précise menée sur quatre villages et plus, les vers de la chanson des conscrits, sans oublier le parties patoises, les « à-côtés », remerciements ou blâmes, tout cela mené avec un minutieux sérieux scientifique dénué de commentaires paternalistes ou désobligeants.
Dès le début, les articles et les enquêtes fondent l’esprit de notre association et de sa revue : Histoire, Archéologie et Patrimoine du Pays Lyonnais.
Fleurie Zacharie Simon Palerne de Savy...
...1er MAIRE DE LYON ET PROPRIÉTAIRE À MILLERY
Christianne LOMBART-DÉAUX
Une monographie détaillée et attachante sur une famille de Millery et un de ses membres, « personnage discret » qui fut, même brièvement, d’avril à décembre 1790, le premier maire de Lyon. Philanthrope et libéral, partisan de l’ordre, mais incapable de composer avec les différents courants politiques, il fut peu à peu politiquement isolé.
Le désastre de Pierre-Bénite
Victor DEGORGUE
Cette étude approfondie développe et rectifie certains points du texte sur l’accident de chemin de fer de 1846 à Pierre-Bénite, publié dans notre n° 189, qui a frappé les imaginations dans ces débuts des transports ferroviaires. Cette première partie retrace les circonstances et fait état des audiences des prévenus. Prochainement seront publiés les témoignages et les jugements du tribunal.
Brindas, l'histoire d'un pont et d'un chemin oubliés
Paul PELCÉ
Un petit « pont oublié » franchissant un petit ruisseau, dont partent des chemins également oubliés, fait ici l’objet d’une étude rigoureuse accompagnée de schémas minutieux. Une série d’hypothèses très diverses concernent les différentes époques possibles de construction ainsi que les tracés auxquels il a pu correspondre. Une invitation à l’exploration !
Tourisme et paysage à Yzeron entre 1880 et 1914...
...UN SOUVENIR DU PARADIS PERDU ?
Lucile LONGRE
L’article présente avec précision l’évolution du tourisme local entre 1880 et 1914, liée au développement du train et à une nouvelle perception populaire du paysage, ouvrant sur des lieux qui jusqu’alors n’intéressaient pas le public. La notion actuelle de « paysage » est documentée historiquement par deux poètes chinois du IVe siècle.
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